lundi 23 juillet 2018

61. Un conte de fées?

Il était un fois, dans un pays pas si loin d’ici - à Fribourg - un peuple. Ils s’appelaient les « P » parce qu’ils vivaient en paix. C’etait un peuple de professionnels, persévérants et même performants. Ils partageaient leur pain pour qu’il y en a assez pour tout le monde. Les P étaient pédagogues, professeurs, pédiatres, psychiatres ou juste parents. Ils avaient beaucoup de patience et de persévérance. Tout allait bien dans leur monde... s’il n’y avait pas les « T ».

Les « T », on les appelait aussi les « Ta », étaient souvent des théoriciens, parfois des terribles, tardant à avancer. Les Ta avaient un super pouvoir, celui d’arreter le temps et celui d’arreter tout sauf le temps. 

Les P donnaient une partie de leur pécune aux Ta, en échange ces derniers leur mettaient à disposition les infrastructures, comme les hôpitaux ou les écoles. Les Ta décidaient de tout comme dans le bon vieux temps, sans néanmoins essayer de comprendre ce qui aurait pu changer dans le pays des P. Par exemple, les Ta essayaient de remplir un home pour enfants handicapés à long terme, même s’il n’y en avait pas assez. Un, deux, trois, t’es dedans, tu ne ressortiras pas. Pourquoi laisser ces murs à moitié vides? 

Les P, très psychologues, parlaient pour essayer trouver des solutions, pour dire que la vie a changé. Les Ta se taisaient. Ils ne répondaient même plus au courriers ou courriels parce qu’ils ne voulaient pas qu’il y ait du changement. 

Les P pressaient pour avancer, les Ta tiraient au... distributeur un café. Puis ils se tiraient... en vacances. Sans les Ta, les P n’avaient même pas le droit de respirer... sauf s’ils avaient demandé une autorisation écrite auparavant.

Oui, les Ta avaient le pouvoir de décision. En contrepartie, les P pouvaient choisir l’un des leurs, en général un beau parleur polyvalent, pour conseiller et même devenir chef des Ta. Hélas, bien trop souvent, le P élu devenait un Ta par la suite, un poly-Type.

Les P avaient le choix : se taire ou changer de royaume.

- Alors, il vient ce conte de fées?
- Relisez le titre... il y a un point d’interrogation dans « Un conte de fées? » parce que ce n’en est pas un. Un conte de fées, ça se termine bien!

La suite de l’histoire ? Probablement après les vacances des Ta.

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