dimanche 5 février 2017

6. Séances de rattrapage

Ce fut un week-end extraordinaire! Et extraordinairement actif. 

Samedi après-midi, j'ai préparé mes cours de mardi prochain en avance. C'est la deuxième fois que cela arrive, à sept semaines de l'examen final. En fait, j'ai aussi rempli la déclaration d'impôts! Franchement, qui de vous a déjà rempli sa déclaration début février?? Parlant de samedi, vous saurez que j'ai aussi rangé la déco de Noël aux alentours de la maison (qui était débranchée depuis début janvier bien sûr... il fallait juste la ranger), j'ai écrit une lettre à l'assurance pour contester leur refus de début janvier, j'ai été faire les courses et ai même fait un peu de repassage. 

Toujours samedi (le même), nous avons accueilli des amis en fin d'après-midi pour un apéro. Comme les amis se font rares, il faut les soigner quand on peut. Nous avons été manger au restaurant avec eux et nos deux grands garçons. Quel régale de prolonger la soirée en compagnie des copains jusqu'à la fermeture de la pizzeria (ou presque)!

Dimanche a été consacré aux deux grands. Après une grasse-matinée, nous sommes partis prendre un brunch dans une crêperie. Je ne vous explique pas la joie des deux grands de se servir et resservir au buffet, du salé et du sucré, du fromage et de la charcuterie, les crêpes... Personne pour nous stresser!!! Puis une longue promenade pour digérer, nous avons failli rater le début de la séance de cinéma. Cela a dû faire quatre ans que nous n'avons pas vu de film en salle les quatre. Quelles courgettes!

Un week-end riche en calories, riche en émotions et cher en dépenses. Mais cela en valait le coup! Aucun regret! Zéro!!!

Et Nicolas? Nous avons pu le poser aux Buissonnets à Fribourg, une structure d'accueil de week-end pour enfants handicapés. Après près d'une année de discussions et négociations avec les différentes administrations cantonales (petite enfance ou instruction publique? Prévoyance sociale ou service des familles?), après de nombreuses lettres et appels téléphoniques, le canton de Fribourg nous a accordé une place dans une unité d'accueil temporaire dans le canton de Vaud... Euhhh... Vaud?? D'autres négociations ont suivi, bref, cela n'intéresse personne aujourd'hui...

Ce qui compte, c'est que Nicolas a passé 30 heures à l'institut, sa première nuit sans maman ni papa et loin de la maison. De samedi 10h00 au dimanche 16h00. Même s'il semble avoir apprécié l'institut, le retour aux habitudes fut rude. Pour Nicolas et pour nous. Je lui ai tenu la main ce soir jusqu'à ce qu'il s'endorme, et je sais déjà que je vais dormir à côté de lui dès minuit environ. Il est bien trop agité...

Mais croyez-moi, le week-end fut une expérience formidable. Pour lui, pour ses grands frères et pour un papa d'autiste! D'ici les vacances d'été, nous aurons encore droit à 3 fins de semaine supplémentaires aux Buissonnets... je vais commencer à peaufiner le programme dès demain matin!



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo! Contente pour vous!

Anonyme a dit…

Heureuse pour vous tous....
Cela vaut toujours la peine de se battre....
Bisous
Patricia

Unknown a dit…

Week-end inoubliable c'est vrai !
Et pourtant il avait démarré dans la douleur, celle de la séparation car lorsque j'ai amené mon petit Nicolas aux Buissonnets j'avais le coeur gros, j'ai bien cru mourrir lorsque je l'ai vu dans les bras de Matthias, les pamires sur les oreilles, le regard vide et puis ces yeux qui me regardaient enfin. J'ai tellement attendu ce regard, toi mon petit bout'chou qui ne sait pas observer les visages, qui ne sait pas exprimer tes sentiments avec des mimiques, des paroles, des gestes et bien à ce moment là tu as su me transmettre en une fraction de seconde ton désarroi et ta tristesse... J'étais tétanisée :-( Comment pouvais - je te laisser là ? La culpabilité cette sacrée culpabilité, mais pourquoi ne suis-je plus capable de te garder près de moi 24h sur 24 ? Pourquoi suis-je à bout de l'épuisement, à bout de la survie, à bout de tout ? Mais pas le temps de réfléchir faut agir et partir pour ne pas trop bouleverser Nicolas dans mes hésitations. Je pars donc mal, si mal. Il m'a fallu tout l'après-midi pour sortir de ma torpeur. Heureusement les enfants, Matt, Flo et Jean-Pierre m'ont fait oublier mon chagrin. Il me faut être de bonne humeur pour mes deux autres fils, pour eux qui subissent notre quotidien si lourd. Ce répit doit nous permettre de nous retrouver, de resserrer les liens, de retrouver le goût de la vie, de s'aimer. Tout cela et bien plus est revenu ouf ! j'avais un peu peur d'avoir perdu le mode d'emploi du bonheur :-) Dimanche j'ai réalisé que mon petit schtroumpf avait grandi en 30 heures comme jamais. Il a gérer cette séparation comme un chef. BRAVO Nicolas, mon amour tu es mon soleil. Tu es rentré à la maison et pris encore sur toi tout le stress que ce week-end t'avais apporté. Tu t'es endormi avec la main de papa dans la tienne et compris que nous, ta famille serons toujours là pour et avec toi.

Unknown a dit…

Une larme a glissé mais comme tu le dit tu le dit Francine il a été comme un chef et tes deux autres enfants t'ont récupéré pour un week-end et c'était super 'virtuellement' Nicolas était quand même avec vous